Le procès de Gilles de Rais : extraits de l’article d’accusation (1440)

Posté par sourcesmedievales le 18 juin 2008

xvesiecle1.jpg[…]

« XXX. Item, que ledit Gilles de Rais, accusé, mangeait des mets délicats et buvait des vins fins, de l’hypocras et du clairet, et d’autres sortes de boissons pour s’inciter audit péché de sodomie et l’exercer contre nature avec lesdits garçons et filles, plus abondamment, plus facilement et plus délectablement, souvent et très souvent, d’une manière excessive et inusitée; et qu’il faisait chaque jour des abus de table ; et qu’il en fut ainsi et que cela est vrai.

XXXI. Item, que ledit Gilles, accusé, dans sa chambre du château de Tiffauga, mit dans un verre la main, les yeux et le coeur de l’un desdits enfants, avec le sang de celui-ci, pour les offrir en signe d’hommage et de tribut au démon susnommé, Barron, et qu’il fit faire cette oblation en son nom par ledit François Prelati ; le même François étant désigné pour cela, et sachant evoquer les malins esprits, comme il a été dit; et il en fut ainsi et cela est vrai.

Lire la suite… »

Publié dans Occident XVe s. | Pas de Commentaire »

Aveux de la sorcière Catherine Quicquat à Vevey (1448)

Posté par sourcesmedievales le 18 juin 2008

xvesiecle1.jpgAveux de la sorcière Catherine Quicquat à Vevey, pays de Vaud (17 mars 1448)

[Elle a été torturée la veille]

« De même, elle avoua que, un lundi entre la neuvième et la dixième heure, un certain Pierre Flour, Jeannette Avonsaz et Sibylle Blandis Loquiis avaient amené Catherine vers un pré appelé pré de Gilamont qui appartenait à Jean Got. Il y avait là un renard qu’on appelait Rabiel. Lorsque les juges lui demandèrent si elle savait qui était ce renard, elle répondit que Sibylle lui avait dit de lui rendre hommage, car il était le maître de la synagogue, mais elle ne croyait pas que ce renard était le diable ; elle dit pourtant qu’elle avait refusé alors de lui rendre hommage. Interrogée sur les personnes présentes, elle répondit qu’il y avait là Jean Got et Jean Boverat de Vevey ; elle ajouta toutefois qu’ils n’avaient rien fait d’autre, qu’ils n’avaient ni bu ni mangé, mais qu’ils avaient convenu de se réunir le jeudi suivant, au même endroit.

Lire la suite… »

Publié dans Occident XVe s. | Pas de Commentaire »

123456...12
 

lesjournalistes |
Carnet de voyage |
Espace d'un enseignant-appr... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | luna la lunatique dans la lune
| maman89
| *~~ Lili ~~*