Posté par sourcesmedievales le 23 août 2008
Document proposé par Clément Lenoble (ater, université du Maine)
2- Convention d’embauche de maître Antonio de Guasti par maître Lodisio Calco maître Verono da Casale et maître Giacomo di San Salvator
« Au nom du Seigneur, amen. Maître Verono da Casali, maître de grammaire d’une part, maître Lodovisio Calvo de Voghera, d’autre part, et maître Jacopo de San Salvatore, maître d’école, d’autre part, sont parvenus et reconnaissent être parvenus ensemble et mutuellement pour leur utilité et leur bien commun et ceux de leurs élèves au pacte, à la transaction et à la composition suivante etc. Renonçant etc.
Lesdits maîtres Verono et Lodisio et Jacopo se promirent mutuellement et convinrent ensemble et les uns les autres d’installer et de tenir dans le village de Cornigliano maître Antonio de Guasti da Pontecurone, maître d’école de ce village à partir d’aujourd’hui et jusqu’à la fête de la saint Martin. A ce maître les parties contractantes s’engagent ensemble et mutuellement à payer un salaire et les dépenses à proportion des élèves que chacun desdits maîtres a dans ce village de Cornigliano de la façon suivante, à savoir que ledit maître que les contractants doivent engager soit dépendant de maître Verono. Lesdits maîtres Lodisio et Jacopo promirent audit maître Verono de donner et d’acquitter la part du salaire et des dépenses qu’il leur revenait d’acquitter en proportion des élèves que chacun de ces deux maîtres a dans ce village, à condition cependant que le salaire et les dépenses pour maître Antonio de Guasti n’excèdent pas la somme de trois florins et demi par mois. Inversement, maître Verono acceptant toutes ces conditions s’engage et promet d’agir en sorte que maître Antonio s’occupe de l’école de Cornigliano jusqu’à la saint martin prochaine, à moins d’un juste empêchement voulu par Dieu. Chacun desdits maîtres contractants doit percevoir les rétributions dues par ses élèves, se faisant promesse mutuelle de ne pas empêcher l’un l’autre de recevoir la pension de ces élèves.
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Posté par sourcesmedievales le 23 août 2008
Document proposé par Clément Lenoble (ater, université du Maine)
1- Convention entre maître Lodoviso Calvo da Voghera et maître Verono di Casale, 18 mai 1396
« Au nom du Christ amen. Maître Verono d’une part et maître Lodoviso Calvo d’autre part spontanément et de certaine science et non par erreur de droit ont confessé et publiquement reconnu être parvenus l’un avec l’autre à la composition, au pacte et à l’association ci-après pour une durée de trois ans à partir de 1397. Ils renoncent etc.
A savoir que lesdits contractants conviennent ensemble et en même temps qu’ils doivent engager un maître pour faire l’école dans le village de Cornigliano. A ce maître ils doivent assurer les dépenses nécessaires en proportion ; le salaire et les émoluments qu’il recevra des élèves qui vont ou iront à l’école de Cornigliano doivent être divisés à égalité entre maître Verono et maître Lodovisio.
Item parce que maître Verono et maître Lovisio ont d’autres élèves habitant dans ledit lieu et qui en hiver se dirigent certains vers l’école de m. Verono et certains autres vers celle de m. Lodovisio, tous deux déclarent vouloir parvenir à composition pour que le salaire utile qui provient des élèves susdits durant l’hiver reviennent et appartiennent fermement aux deux maîtres, à savoir que m. Verono ait fermement le salaire desdits écoliers de ce village qui allaient ou vont à son école en hiver c’est-à-dire des calendes de novembre au ler avril, et, inversement, que m. Lodovisio ait ferment le salaire des élèves de ce village qui vont ou iront à son école en hiver. Les rétributions des élèves supplémentaires de ce village voulant aller à l’école de m. Verono et m. Lodisio tant en été qu’en hiver seront divisées également entre eux et les contractants se promettent mutuellement d’agir ainsi Item ils se promettent l’un l’autre de se donner aide et conseil pour l’utilité et la commodité de cette société ; ils feront de même avec le maître (salarié). Sous peine de 50 livres d’amende.
Fait à Gênes dans le palais communal, dans la salle du podestat, année du Seigneur 1396, indiction 111 selon le mode génois, le 18 mai, vers l’heure de Vêpres, en présence des témoins Francisco Magnano de Pavie cardeur, Ambrosino de Abatia, d’Azzo, Nicola Macia appelés pour cela. »
Archive d’État de Gênes, Actes notariaux, notaire Cristoforo Revellino. G. Gorrini, éd., « L’istruzione elementare in Genova e Liguria durante il Medioevo », in Giornale storico e letterario della Liguria, 8, 1932, p. 86-87, traduction du latin par P. Gilli.
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