Les tours à Pise (1088-1092)

Posté par sourcesmedievales le 11 novembre 2008

xie.jpg« Au nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Moi Daimberto, évêque, bien qu’indigne, de Pise par la divine providence, en accord avec mes compagnons, tous hommes courageux et sages, Pietro vicomte, Rolando et Stefano Guinezone, Mariano et Alberto, considérant le mal ancien de la cité de Pise, l’orgueil, à cause de quoi chaque jour se produisent d’innombrables homicides, trahisons, mariages incestueux entre parents, en particulier à l’occasion de destructions de maisons et de nombreux autres maux, avec l’accord des hommes cités plus haut, je décide d’imposer fermement à tous les habitants de Pise, des faubourgs et de Cinzica, au nom du serment prêté par eux, que personne à partir d’aujourd’hui n’ose construire ou faire réparer de quelque façon que ce soit sa maison de sorte qu’elle dépasse en hauteur la tour de Stefano, fils de Baldovino, et de Lamberto – pour ceux de Cinzica, la tour de Guinizone fils de Gontolino – sur la terre qui lui appartient ou qu’il tient comme si elle lui appartenait, sauf si celui qui voudra agir de façon contraire peut démontrer légalement que la tour lui appartient à lui et non pas à celui qui la tient, et sauf à l’entrée et à la sortie du pont. Et sur la terre de l’église, que personne n’ose édifier une maison plus élevée que la hauteur susdite pour le compte de celui à qui elle appartient légalement.
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Extrait du Domesday Book de Guillaume Le Conquérant (1086)

Posté par sourcesmedievales le 11 novembre 2008

xie.jpgI. Extrait d’un comput de l’évêque d’Heresford (1086)

« Vingtième année du règne de Guillaume, roi d’Angleterre. Cette année, il ordonne de faire une description de toute l’Angleterre, recensant les terres de toutes les provinces, les possessions de tous les Grands, leurs champs, les tenures habitées, les hommes, serfs comme libres, habitants de chaumières comme possesseurs de maisons et de champs, les charrues, les chevaux et autres animaux, les redevances et revenus de l’ensemble de la terre de tous. D’autres enquêteurs étaient envoyés après les premiers, inconnus dans les provinces qu’ils ne connaissaient pas, pour que chacun incriminât la description de l’autre et le dénonçât au roi. Et le royaume fut affligé des nombreuses calamités que causa la levée de l’argent pour le roi. »
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