Traité entre Lothaire et le doge de Venise (840)

Posté par sourcesmedievales le 13 avril 2008

ve.jpg« Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, Dieu éternel. L’an de l’incarnation du Seigneur 840, Lothaire, par les soins de la divine Providence, empereur auguste, I’an vingt-sixième de son Empire, le 8 des calendes de mars, au palais de la ville de Pavie, à la suggestion et sur les prières de Pierre, très glorieux duc des Vénitiens, a décidé et fait mettre par écrit ce traité entre les Vénitiens et leurs voisins pour que, de part et d’autre, on prêté serment d’observer ces constitutions, et que, par la suite, l’observance de ces constitutions maintienne durablement la paix entre eux. Voici les voisins qui sont concernés par la teneur de ce traité : les habitants de l’Istrie, du Frioul, de Ceneda, de Trévise, de Vicence, de Monselice, de Gavello, de Comacchio, de Ravenne, de Cesena, de Rimini, de Pesaro, de Fano, de Senigallia, d’Ancône, d’Umana, de Fermo, de Penne, en lesquels lieux, soit ils sont établis en ce moment même, soit ils s’établiraient dans le futur, grands comme humbles. Les concerne cette décision de l’empereur avec Pierre, duc des Vénitiens, et le peuple même des Vénitiens, c’est-à-dire avec les habitants du Rialto, du castrum d’Olivo, de Murano, Malamocco, Albiola (Pellestrina), Chioggia, Brondolo, Fossone, Loreo, Torcello, Amiana, Burano, Cittanova (Héraclée), Fines, Iesolo, Caorle, Grado, Cavarzere, et tous ceux habitant ces endroits, tant évêques et prêtres que grands ou reste de la population et ceux qui d’une manière générale appartiennent au duché de Venise, tous doivent observer ce traité pendant un nombre d’années fixé à cinq, de manière à ce que ne soient commis entre les parties nul méfait, nul tort et si, ce qu’à Dieu ne plaise, quelque méchante affaire survenait entre les parties, elles se promettent réciproquement de la régler et de sauvegarder la justice suivant les clauses qui suivent :

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Les invasions normandes selon les annales de Saint-Vaast (ca 850)

Posté par sourcesmedievales le 13 avril 2008

ve.jpg[…] 881. Les Normands, en infinie multitude, entrèrent dans notre monastère le 7 des calendes de janvier. Ils brûlèrent le monastère, la ville à l’exception des églises, le vicus du monastère et toutes les villae alentour, le 5 des calendes de janvier, après avoir tué tous ceux qu’ils avaient pu trouver. Ils se répandirent sur toute la terre jusqu’à la Somme, capturèrent un énorme butin d’hommes, de troupeaux, de juments.

882. Au Sud, les Francs rassemblèrent une armée contre les Normands, mais s’enfuirent tout de suite. Les Danois brûlèrent le très célèbre palais d’Aix, ainsi que des monastères et des cités : Trèves, la très noble, Cologne Agrippine, ainsi que des palais royaux et des villae ; ils tuèrent les habitants de ces terres. Contre eux, l’empereur Charles rassembla une immense armée et les assiégea dans Elsioo. Le roi Godefrid vint alors à lui ; l’empereur lui donna le royaume des Frisons qu’autrefois le Danois Rorik avait tenu ; il lui donna comme épouse Guisla, la fille du roi Lothaire, et il fit partir les Normands de son royaume.

Le roi Louis cependant gagna la Loire, voulant jeter les Normands hors de son royaume et recevoir Hastings en son amitié ; ce qu’il fit. Mais il tomba malade et […] mourut le jour des nones d’août ; il fut enterré dans l’église de Saint-Denis, les Francs appelèrent son frère Carloman qui vint rapidement en France. […]
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